Nil Tahrir, le cri des mères, le sang des filles

La mer, cette grande artiste, dessine sur le sable des pyramides d'or au bord d'une coulée d'eau ruisselante.

 

Des couronnes immaculées glissent avec le courant le long des algues vertes.

 

Une veine de sable rougeâtre emportée dans le lit, file pour se dissoudre et disparaitre sous la vague violente.

 

Jean-Pierre B, peint et sculpte avec du sable des pyramides d'or, Khéops et les autres peut-être.

 

A proximité, il grave une sombre saignée, probablement comme un Nil qui coulerait vers son proche destin marin.

 

Une tache rouge de révolution, telle une Place Tahrir, dévoile les cris étouffés de femmes agressées qui rejoignent les hurlements de petites filles mutilées.

 

Une veine de douleur rougeâtre, s'écoule au pied des Pharaoniques merveilles.

 

Les voiles blanches des felouques portent les âmes meurtries des petites reines vers l'aveuglement violent qui les détruit.

 

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